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Huitième journée des travaux de rénovation et de valorisation de la place vodùn Lokossa

Quand la parité ne se négocie plus.

Elles sont vaillantes et toujours prêtes, lorsqu’il y a à faire.

Pagne noué, bassine sur la tête, comme toujours, elles trouvent leur manière de se faire une place et elles sont bienvenues !

Chez elles, pas forcément besoin d’être artisanes avant de trouver à faire sur un chantier. Et quelle place ! Elles vont et viennent dans un ballet incessant, chargées de lourdes bassines d’eau, de terre ou de sable. Femmes fortes, organisées et engagées pour le travail d’équipe : ici à LOKOSSA HONTO, les femmes, majoritairement issues de la collectivité familiale propriétaire de la place, se sont réparties en deux groupes différents pour deux activités bien définies. D’une part, elles remplissent les tonneaux d’eau pour les maçons, d’autre part, elles déblaient les terrains après le passage des fossoyeurs et apportent le sable aux ouvriers… il y a largement de quoi faire et à vrai dire, elles savent saisir toutes opportunités sur le chantier.

D’une façon ou d’une autre, elles sont donc directement impliquées dans la rénovation de leur patrimoine et en tirent comme leurs collègues hommes un profit pécuniaire, au-delà de l’identitaire.

Bientôt peut-être, pourquoi pas, aura-t-on la chance de compter des femmes aussi parmi nos artisans du bâtiment, des maçon.ne.s ou des menuisier.e.s, qui elles aussi façonneront les places Vodùn suivant les orientations de OUADADA ?

En attendant, un nouveau jour se lève. LOKOSSA HONTO reprend l’ambiance grouillante et presque étourdissante qu’elle connaît depuis déjà une semaine.

A très vite donc pour d’autres nouvelles…